Formé
en 1989 à San Francisco par la compositrice Susan Wallace et
la vocaliste Tina ROOT, SWITCHBLADE SYMPHONY a été très
rapidement repéré par PROPAGANDA, le magazine
dark-gothic d’Eric Fisher.

Après
quelques concerts dans la région de San Francisco et des démos
en cassette, leur premier disque autoproduit sort enfin en 1991,
c’est un EP intitulé « FABLE ». On
y trouve déjà tout ce qui rend la musique de
SWITCHBLADE SYMPHONY colorée et attachante : des
vocalises aériennes et serpentines et une musique gothique aux
accents romantiques. Légèrement voilée de noir,
les compositions du groupe n’en sont pas pour autant morbides ;
cultivant une fantaisie macabre légère et enfantine.

Il
faudra attendre 1995 pour que leur premier album voit le jour sur le label CLEOPATRA,
d’emblée « SERPENTINE GALLERY » impressionne
par sa maîtrise, son classicisme dans un registre gothique éthéré
proche des sommets de la diva Siouxsie Sioux. La présence de Robin Jacobs
(basse, guitares et programmation) apporte une cohésion très forte
dans la structuration des morceaux. Désormais, SWITCHBLADE SYMPHONY n’est
plus seulement l’apanage des deux seules fées mutines.


Dès
1996, le groupe retrouve sa formation initiale et produit un single imparable
« CLOWN », la voix de chatte froide et langoureuse serpentant
sur les entrelacs de guitares irradiantes et de basse électronique rampante.
Plus Siouxsie que jamais, Tina reprend l’un de ses titres sur le  « tribute
to » SIOUXSIE édité par CLEOPATRA.

Après
une pléthore de concerts avec des groupes comme SISTERS OF MERCY ou CHRISTIAN
DEATH, le duo s’enferme en studio
et enregistre « BREAD AND JAM FOR FRANCES », un nouvel
album qui va désappointer de nombreux auditeurs ; lumineux et coloré
comme les albums de SIOUXSIE purent l’être en leur temps ;
intimiste et fantasque à l’image des deux sorcerettes.

Catégories : ArticlesEntretiens et monographies

0 commentaire

Laisser un commentaire

Emplacement de l’avatar