D’où vient ce Buzz: Buzzcocks,
« Eardrum buzz », Buzz l’éclair, le buzz des futuristes
mécanistes mélomanes?

Rien
de tout ça, et j’aurais dû déposer le nom  l’époque… J’aimais pas trop
mal les Buzzcocks mais c’est loin d’être mes préférés à l’époque, parle
moi plutôt de Gang of Four ou Wire et surtout pas des Simple Minds ou
Echo and The Bunnymen. Le nom pourrait faire penser à eux,  c’est vrai.
Mais à cette époque là je venais de passer un an en Angleterre près de
Londres et Kingston-upon-Thames… où je retrouvais régulièrement Adrian
et Max des Sound pour une  petite pinte. Les morceaux étaient prêts, je
commençais à démarcher pour les premiers concerts mais – logiquement –
il fallait un nom… C’est venu presque par hasard… “buzz » c’est surtout
« un bourdonnement », « un bruit qui court », « une rumeur », « un bruit
électrique (qui dérange) »… l’idée me plaisait bien…

Peux-tu revenir un peu sur les deux
vies de Buzz, la période Danceteria et la nouvelle ère du Buzz
depuis les années 2000?


Quelles ont été les références
ou influences musicales qui t’ont bercé et t’ont donné envie de
faire de la musique?

Les
débuts de 1983  à 85, j’ai vite été rejoint par Sylvestre à la basse –
mais toutes les compos et paroles étaient (et sont) de moi. J’ai
toujours été le seul membre permanent, Sylvestre est parti un an en
Angleterre lui aussi et j’ai sorti la démo autoproduite « See YOU Sioux »
avec deux membres des Figurines, Vincent / guitare et Franck / batteur.
Franck se greffait par-dessus la boîte à rythmes que j’ai toujours
gardé comme élément caractéristique du son de BUZZ… et surtout pas de
solos… La démo s’est super-bien vendue en dépôt-vente à Lille à la
Boucherie moderne, le magasin indé de Danceteria. Quand ils ont vu ça
ils ont senti le bon plan et m’ont proposé un contrat qui était loin
d’être à mon avantage mais je n’y connaissais rien et je voulais que ma
musique sorte. J’avais carte-blanche en studio mais des sessions
hyper-limités dont les premières à ICP Bruxelles (que j’ai financé moi-même comme au moins 50% de toutes les autres sessions…) qui avait enregistré
les premiers Front 242 et où il nous est arrivé de croiser Robert Smith.

« Kennedy »,
le premier maxi, a cassé la baraque, épuisé en quelques mois,  mais
Danceteria a refusé de le represser dans la foulée, il a fallu attendre
trois ans pour une version remixée… En attendant on avait le soutien de
Taxi-Girl juste avant leur split… un concert commun les avait laissé
sur le cul en 86; j’ai encore le bootleg où tu entends Daniel Darc
faire l’éloge de BUZZ sur scène et nous dédier ue impro. Anne Clark est
toujours fan et me reparle souvent de « L’orange mécaniqe » et « Petite
poupée japonaise », deux titres qui ne sont finalement sortis qu’en 2006
sur la compiation « BUZZ 1984-89″…

lls ont toujours freiné des quatre
fers pour la sortie de l’album… En 89 tout était prêt, enregistré chez
The Grief en Normandie, j’avais financé l’enregistrement des nouvelles
démos et j’étais exsangue: ils ont refusé de financer les sessions voix
et guitare… ce n’est jamais sorti…

En 1989 après 4 maxis épuisés ils
n’ont pas renouvelé en préférant investir dans Pollen et des « groupes
rock » ou « à guitare » (je cite de mémoire)… Mes collaborateurs ont quitté
le navire, et vite arrêté la musique,  comme beaucoup, et j’ai mis la
clef sous la porte pour lancer d’autres projets, dont X-Voto, avec
l’ancien guitariste d »Excés Nocturne, Rémy, puis Sister Friction… en
revenant à l’autoproduit, il y a une maquette d’album quelque part,
produit par Paul Delnoy de La Muerte… totalement incompris et décalés
en France… on ne risquait pas de sonner comme les Garçons Bouchers ou
Mano Negra, Dieu merci, j’ai toujours détesté ce rock franchouillard
saucisson-vin rouge  !

J’ai relancé BUZZ toujours en solo en
2006, Jean S. m’a rejoint aux claviers pour partir en 2008 et Dragan
est arrivé à la guitare en 2007… Le son a durci depuis et grâce au net
je me suis rendu compte que si j’avais eu l’impression d’avoir prêché
dans le désert par le passé en fait BUZZ avait laissé une petite
empreinte, comme cette version de « Berlin » par David Carretta sur son
premier album.

J’ai plus de 150 titres et remixes sortis ou
qui sortiront un jour… Tous ont répondu présent pour les remixes sauf
Luc van Acker qui avait d’abord accepté mais débordé par ses projets
persos a fini par décliner; Sinon il y a des remixes – déjà sortis ou
non – par SA42, Neon Judgement, Millimetric, David Carretta, Implant,
Bak XIII, People Theatre,  David Carretta, Jonathann Cast, Bertrand
Siffert et David Weber (cf The Young Gods), Pankow, Darkmen, Néolymb,
Renegade Soundwave, Void Kampf, David Harrow, Severin 24, Mach Fox  et
des contributions vocales par Veronica Vasicka de Minimal Wave, Jacky
Meurisse de SA42, Gary Asquith, ex-frontman de Rema Rema, Mass et
Renegade Soundwave etc…

C’est un plaisir et un honneur à chaque
fois et si tu me l’avais dit en 1989 ou même en 2006 je ne t’aurais pas
cru… et  il y eu des concerts à Lisbonne, Genève, Bruxelles et
Stockholm, en Allemagne, avec 32 Crash, Trisomie 21, Modern Cubism etc…

Si le répertoire actuel comporte une douzaine de titres vintage je
ne tiens pas à donner dans le revival et la nostalgie nécrophile, je
laisse ça à d’autres. Le set live contient  quatre anciens titres
revisités et tout le reste a été écrit depuis 2006.

À mon sens,
“La ville » ou « Sérénade pour un renégat » tiennent largement la
comparaison avec « Kennedy » et Berlin » et attends un peu d’écouter le
prochain EP live « Cyberclash », enregistré dans « Coma électrique » sur
Aligre FM !… ou « L’usine » (cf myspace) ou « Les enfants de Varsovie » et
« Ils descendront du train », deux titres sur la shoah encore inédits…

En
2008 un chroniqueur allemand a fait le commentaire “Viel Zu Modern » –
soit « Beaucoup trop moderne » – après le concert de Bochum et je lui ai
répondu que c’était le genre de commentaire crétin que je me tapais il
y a 20 ans ! Je vois plutôt ça comme une saine évolution, il n’y a pas
d’auto-parodie. Pour ne rien te cacher j’ai toujours préféré New Order
à Joy Division dont j’avais pourtant presque tous les singles. Le film
« Control » explique bien l’impasse dans laquelle ils se trouvaient et
l’impossibilité de prolonger….

Ce qui a changé par contre c’est
que le passage en studio se fait uniquement au moment du mastering, ce
qui facilite grandement les choses au niveau de l’autonomie et de la
préparation ou du peaufinage des titres.… En même temps le son de BUZZ
reste toujours assez minimaliste, les fioritures et les grosses
productions me gonflent, ce genre de fioritures c’est bon pour les vieux hippies. Là je sors un
live sans aucun overdub, masterisé par Len d’Implant, comme pour chaque
album, à partir cette fois du MP3 de l’émission de radio. Et tu pourras
vérifier que ça envoie. Je me méfie des ingés-sons (et des batteurs)
comme de la peste… je préfère le do-it-yourself… je dois avoir hérité ça
du punk et du post-punk…

 

Etant du Nord de la France et non
loin des terres très Electro de la Belgique, on sent une nette
empreinte de cette couleur musicale sur les formations, il y a-t-il
de réelles connections entre les scènes françaises et belges?

Musicalement
je me sens plus Belge que français, surtout avec un nom comme le mien —
Van Thienen… C’est principalement  vers l’Angleterre et la Belgique que
je me suis tourné pour la musique mais il y a aussi eu l’Italie avec
Litfiba, l’Espagne avec Paralisis Permanente et El Aviador Dro et même
la Suisse avec les Young Gods et les Swamp Terrorists… Beaucoup moins
de monde en France quand on fait le compte et surtout pas la frange
indé à la Béru et le ska festif, non merci. On avait l’habitude dans
les 80’s de sortir en Belgique, tu y entendais Cabaret Voltaire et
Human League alors qu’en France c’était Desireless et Images… idem pour
y voir des concerts — de Teardrop Explodes à The Cure, The Sound, Human
League ou Anne Clark —  ou pour y jouer… à Courtrai avec Split Second
en première partie ou Gand avec Anne Clark, etc… Et côté électro ou
indus il y avait — et il y a toujours  – Neon Judgement, Front 242 e
SA42 etc… Étrangement il n’y avait aucun contact avec les groupes de
là-bas, ça ne s’est fait que beaucoup plus récemment, je me souviens
par exemple que Minimal Compact dont nous avions fait la première
partie se la jouaient pas mal, style intello-bobos, et on n’a pas dû
échanger deux mots; rien à voir avec Taxi-Girl par contre, qui nous ont
dédié un titre en live lors d’un concert commun en Belgique. J’étais
fan de La Muerte et Micky de Snowy Red avait fait notre son pour un
concert à Bruxelles avec un autre projet, Sister Friction.

D’autres
contacts se sont faits par le biais d’Anne Clark qui m’a présenté Len
d’Implant vers 2006 et le reste a suivi, surtout du fait que la
Belgique est un petit pays et qu’il y a une densité assez incroyable de
talents, et pas qu’en électro…

Avec internet tu te rends compte
aussi que tu peux contacter les gars directement… et pas mal
connaissaient déà BUZZ de toute façon, comme Millimetric qui était au
concert de Marseille en 1989… C’est un petit monde et faire partie des
survivants ça rapproche…

Pour SA42 on a pas mal d’amis communs,
comme l’équipe de Sampler et sans Reproches, sur leurs conseils Jacky
est venu nous voir en live et on se voit régulièrement depuis, son
remix de « Parce que je n’ai pas d’âme » est sur « BUZZ Blitz Klub Vol.1 »
et le mien de « Time » vient de sortir sur son prochain album chez Out of Line.

L’internet et l’informatique permettent maintenant de transférer
des fichiers et de faire des remixes alors qu’avant il fallait passer
par un studio et tu devais raquer un paquet, parfois aussi les magnétos, les bandes ou le matériel
n’étaient pas compatibles…

Par un concours de circonstances assez bluffant je connaissais pas mal
Colvin – Max – Myers et Adrian Borland des Sound ; ils me manquent tous
les deux…

Et
par les temps qui courent on a aussi de super contacts avec Banister,
au Portugal avec qui BUZZ a joué en trois occasions à Lisbonne, Mach
Fox de Minnéapolis, Peter d’Agent Side Grinder qui était à notre
concert de Stockholm, People Theatre en Bretagne qui a remixé avec brio
la planète entière, de Trisomie à Apoptygma Bezerk… et BUZZ ! c’est un
fan inconditionnel !, On est toujours contents de recroiser les Young
Gods qui sont des pionniers et continuent toujours à nous épater, en
électr comme en acoustique, ou les Dead Sexy ) en fait je connaissais
Step du temps de Rage magazine et l’avais perdu de vue et je suis
retombé dessus quand ils sont venus jouer au Nautilys où on répétait -,
Laurent de Lycosia, etc… j’en oublie… Rick, un pote de 20 ans, qui a
fini par atterrir dans les Bollock Brothers…  Gary Asquith, ex Rema
Rema et Renegade Soundwave, et maintenant dans Lavender Pill Mob… Je
n’ai pas été influencé directement par tous ces musiciens mais j’ai le
plus grand respect pour leur travail et ça fait du bien de savoir
qu’ils existent…

 


Pas mal de sujets politiques
gravitent dans les textes de Buzz, on sent une fibre écologiste
voire libertaire, comment se situe Buzz vis à vis d’une forme de
militantisme? Est-ce artistique, citoyen, ou une démarche plus
individualiste, le regard d’un humain dans le monde post-moderne en
complète déréliction?

Yep,
no future !… J’opterai pour la deuxième hypothèse, c’est une question
de lucidité… mais je me sens totalement franc-tireur et tu ne me verras
pas adhérer à un « mou-vement », c’est la meilleure force d’inertie qui
soit… Les contre-pouvoirs sont souvent des mafias alternatives et les
syndicats font leurs choux gras sur la misère du monde et les conflits
sociaux en entretenant la discorde: c’est leur fond de commerce.
Évidemment, ce genre de commentaire ne fait pas plaisir à tout le monde…

J’ai écrit « Belles comme des Bouddhas » à propos de la destruction des Bouddhas de Bamyan, le 09-11, et du massacre
d’écoliers russes par un commando tchétchène… Il m’est apparu évident
qu’on avait affaire dans les trois cas à des fanatiques prêts à
annihiler toutes les autres cultures, en s’en prenant à leur passé (Bamyan), leur présent
(Manhattan) et leur avenir (les enfants de Beslan)… Ça m’est apparu
assez emblématique; et par une triste ironie du sort les trois noms
rimaient…

Pour
ce qui est d’une vision sur « le monde post-moderne en
complète déréliction » ce sont des points de vue qui n’engagent que moi
mais la langue de bois politiquement correcte pratiquée à tout-va
depuis quelques années me donne envie de vomir…

D’où ces chansons sur le nucléaire (« Dansez dans les radiations »), la
Shoah (« Ils descendront du train », « Les enfants de Varsovie »), les
attentats de Moscou, Londres et Madrid (« Boîte noire ») et d’autres
thèmes qui ne seront jamais
vendeurs mais me tiennent à cœur, comme « Berlin » par le passé… sans
pour autant faire du prêchi-prêcha, je laisse ça  Bono et Cali !

Même
si je suis fan des Monty Python je comprends bien cette noirceur à la
Céline. Attention, ne pas confondre, je te parle de l’auteur de Mort à
Crédit et du Voyage au Bout de la Nuit mais son antisémitisme me donne
la nausée, et il n’y a pas que le sien d’ailleurs…

Et
je
suis fatigué de tous ces bobos et citoyens du monde qui te tiennent la
dragée haute et écoutent la sainte parole de Manu Chao et Tryo —
traduisez
« rebelles signés sur des majors qui posent à Taratata » — sur de
l’électricité nucléaire en arborant des beaux tee-shirts du Che
fabriqués par des mômes au Pakistan ou en Asie. Il faut assumer
jusqu’au bout !

Au final mon credo serait un peu celui des Pistols:
« never
trust a hippie ! » Et tant que le discours pseudo-écolo franchouillard
sera manipulé et monopolisé par des soixante-huitards attardés qui
surfent sur la vague et tentent de se refaire une virginité comme Noël
Mamère, Daniel Cohn
Bendit ou Nicolas Hulot tu me permettras d’être au moins dubitatif. Et
je ne parlerai pas non plus de la mascarade de Copenhague…

En ce
qui me
concerne, si tu veux vraiment tout savoir,  j’ai un bac à compost, je
trie mes déchets, je défends la
cause animale à mon échelle modeste (cf « Parce que je n’ai pas d’âme »),
je fais des dons à la SPA (ou
équivalents) et je ne mange pas de viande rouge… J’ai participé à la marche en hommage à Ilan Halimi assassiné voici bientôt quatre ans, et nous n’étions
pas bien nombreux, et BUZZ a récemment participé à une compile de
soutien à Haiti avec 53 autres groupes dont Front 242, Punish Yourself,
Psyche, Fixmer-McCarthy, K-Bereit, Void Kampf, Bak XIII etc… too many
to mention… la totale… On a tous fourni un inédit ; le téléchargement
des 54 titres vous coûtera 5 Euros sur le site du label US Sigsaly
Transmission — tous les participants l’ont achetée je pense. Tout
l’argent levé part à la Croix Rouge Internationale pour ses missions de
secours à Haiti…

Des collaborations très diverses
traversent les disques récents, des contemporains (Implant, HIV,
Millimetric…) à des plus anciens (Dirk Da Davo, Danny Briottet ou
SA 42), malgré cette diversité on reste sur des terres bien
référencées electro au sens large, peux-t-on envisager un Buzz
« revu et corrigé » par des formations plus rock ou
industriel, voire néoclassique?


Le
but était de pousser les morceaux dans leurs derniers retranchements en
faisant appel à des gens, et parmi eux pas mal d’amis déjà, qui avaient
une approche complémentaire sinon différente du son… J’ai tenté avec
Richard Kirk, ex Cabaret Voltaire, mais là ça brise un peu le mythe
quand tu es redirigé sur son agent qui te parle directement de pognon
en avançant des chiffres carrément démentiels sans que personne ne
t’aie même demandé pour écouter un titre ou deux… ça calme… Dans
l’absolu je suis comblé en ayant quasiment eu des remixes par les trois
quart des musiciens pour lesquels j’ai le plus de respect, je me suis
senti honoré à chaque fois, parfois je les ai démarché et parfois ils
l’ont proposé… une sorte de rêve devenu réalité, idem quand Implant et
SA42, Dolls of Pain, Curry & Coco ou Void Kampf m’ont demandé de
les remixer… Ce qui m’a valu de figurer sur Out of Line avec le « Vae
Victis »de SA42 et sur Alfa Matrix avec le « Violence » d’Implant…

Ceci
dit une petite collaboration vocale par Anne Clark — avec qui je suis
en contact depuis plus de 20 ans — ne me déplairait pas… et pour un
remix, j’hésite encore entre Trent Reznor, KLF et The Beloved, ou les
ex-Swamp Terrorists, et il faut que je relance les Dead Sexy Inc. et
Agent Side Grinder qui ont reçu les bandes mais n’ont pas signe depuis
un bon bout de temps. Un remix par Alloy Mental ou Battant me tenterait
bien aussi… On est aussi en train de faire un échange de covers avec
The Names pour une prochaine sortie de Str8line Records. Dommage que
Luc Van Acker ait été trop débordé pour finir celui qu’il avait
commencé, il faut dire aussi qu’il vit à deux cent  l’heure, le bougre !

Sinon,
dans une optique plus rock, il faudrait que je relance Venus Fly Trap,
et c’est sûr qu’être « revu et corrigé » par Rob Zombie ne me déplairait
pas — mais je préférais nettement ses premiers albums —, ou par New
Model Army, ou Gang of Four mais il ne faut pas rêver non plus. Au
final le grand regret sera de n’avoir jamais collaboré avec les anciens
de The Sound ou Ski Patrol…


Quels sont les projets à venir en
2010? A ce propos peux-t-on s’attendre à des éditions vinyles des
albums de Buzz des années 2000?

Le
mot d’ordre est « Cyber-larsen in 2010 ! »… après la sortie officielle de
BUZZ Blitz Klub au printemps on embraie sur « Vaudou électrique » qui est
en cours de mixage par Dirk da Davo des Neon Judgement… Il n’y a pas de
date fixée, ça sortira quand ça sortira. En parrallèle il y a la sortie
d’une nouvelle compilation chez Wave Records au Brésil aux côtés de
Malaria etc… avec un titre vintage, « Contact », et celle de la
compilation « Electronic Aid  to Haiti » avec l’inédit « Vision d’une
autre industrie » dont je te parlais uste avant… et « So kalt », en écoute
sur notre myspace depuis un petit temps, devrait sortir sur une compile
allemande prochainement. L’album « BUZZ Blitz Klub Vol. 2 » devrait voir
le jour quand tous les remixes auront été engranés, il y a encore de la
place si des volontaires veulent s’y mettre… Mais on sait qu’il y aura
déjà Pankow, Bak XIII, David Harrow, Danny Briottet…

Côté concerts
il y a de bonnes dates qui s’annoncent: le BodyBeats festival d’abord,
à Anvers, en Mai avec Cassandra Complex, RevCo World, Armageddon
Dildos, Spetsnaz et……… Sigue Sigue Sputnik ! Et sinon en octobre un
concert avec Portion Control à Calais. J’ai appris ce matin que celui à
l’Aéronef avec Pankow et People Theatre allait être reculé ou modifié
donc c’est en stand-by, idem pour quelques autres dates…

Un petit message
pour les troupes irradiées du nord-Cotentin?

Hummm…
dansez dans les radiations ?… et sinon, on vient jouer quand vous
voulez (ou presque)… idem pour les autres coins de France, ceci dit
BUZZ est bien plus sollicité hors-frontières pour des raisons que j’ai
évoquées plus haut…

La sortie de « Cyberclash », album live à 100%
sans aucune correction postérieure et aucun overdub, prouve bien que
BUZZ ne se réfugie pas derrière ses tonnes de remixes et ses titres
masterisés ou co-produits par Implant mais que c’est aussi une
formation viscéralement faite pour la scène. Bruit blanc lumière noire,
pas de compromis !

jcvth@hotmail.com

myspace.com/buzzbiz

Photos par Manu X, Aldo Zardini et Fia-Litta Korell.

Catégories : ArticlesEntretiens et monographies

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