Groupe : O Quam Tristis
Album : Méditations ultimes
Date : 2005-08-16
Label : Palace Of Worms
Distributeur :
Format : CD
Durée :
Révéré
en Europe au même titre que les formations sous influence
médiévale les plus émérites: QNTAL, SOIL
BLEEDS BLACK…, O QUAM TRISTIS n’a hélas pas encore reçu
l’adoubement massif de la part du public français.
Pourtant à l’instar de ROSA CRUX, confiné dans un
succès relativement confidentiel, en trois albums O QUAM TRISTIS
a développé un univers à part magnifiquement
ciselé entre tapis électroniques et tuniques acoustiques.
Plus ouvertement coldwave par la basse et la délicieuse et
pourtant dolente mystique qui le parcourt, « MEDITATIONS
ULTIMES » enchante littéralement. Quatorze titres
funambulesques comme issus d’un opéra malicieux et stellaire,
des chants entremêlés, duo de voix féminines, duo
de voix masculines, fantaisie dans l’obsession religieuse, profonde
tristesse et miraculeuse émotion sonore. La solennité
ensorcelante de Benedicimus te, le brûle-âme Anno, mense,
die, la reptation Curesque de Quoniam tu solus, la raideur dancefloor
effilée de voltiges chorales de Terrae, l’immense
mélancolie exhalée par la complainte Ad esse infernum,
une infinie pâmoison, trop rare voire raillée sous les
cieux acrimonieux d’une scène gothique souvent dardée sur
d’inanes certitudes. Ah tristesse, douce compagne…
0 commentaire