Groupe : v/a
Album : Teknoir
Date : 2001-08-01
Label : Hymen records
Distributeur :
Format : DCD
Durée :

Sans
que vous ne le sachiez peut être, le label HYMEN ne vous est pas totalement
étranger puisqu’il s’agit, en fait, d’une subdivision
de ANT-ZEN, toujours dirigée par Stephan Alt, et consacrée,
cette fois à une musique que nous pourrions qualifier de « post
industriel ». Editée pour le lancement de HYMEN, cette compilation,
pouvant faire figure d’ovni, regroupe les principaux artistes ayant
signés sur ce nouveaux label ; bien que pour la plupart issus
du noyau dur de la scène indus, ces derniers nous entraînent
hors des sentiers battus, au travers de paysages sonores apocalyptiques, heureusement
loin des clivages présumés et des étiquettes erronées.
D’ailleurs, cette nouvelle scène d’avant garde s’apparente
d’avantage à une masse en fusion qui aurait « digérer »
toutes les mouvances de la musique synthétique, qu’a un style
bien défini. VOSTOCK, BLACK LUNG et ORPHX introduisent le premier cd
par un climat relativement ambiant avant que IMMINENT STARVATION ne donne
l’assaut avec un inédit décapent. Dans un registre similaire,
se côtoient, entre autres, des figure de proue tel que SYNAPSCAPE (avec
un titre « break-beat/indus décalé), MONOLITH, P.A.L
(dans l’esprit de son dernier « REBORN ») ou encore
VROMB (vertigineux).

Le
second cd, introduit par ARCHITECT, est a la hauteur du premier – à noter
l’excellent titre, original et légèrement mélodique
de BOCHEMWELT (la pensée). On retrouvera (avec grand plaisir)
ESPLANDOR GEOMETRICO et ses rythmes martiaux au cotés de plus jeunes
comme IT ou KLANGSTABIL avant que ne sévisse la dernière demi
heure, qui s’avérera une aubaine pour les amateur d’ambiances
dévastatrices avec les titres de MOTHER DESTRUCTION, SNOG, HYPNOSKULL
et WINTERKÄLTE (terrassant) et enfin SILK SAW (calme en apparence mais
non moins efficace) si je vous dis en plus que la politique de distribution
de HYMEN privilégie le support vinyle, vous savez, a présent,
quoi conseiller à nos a mis DJ’s pour que résonne enfin
les fragments industriels là ou le public les attends.

Catégories : Chroniques

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