Groupe : Dead Can Dance
Album : 1981-1998
Date : 2003-03-01
Label : 4 AD
Distributeur :
Format : Coffret 3CD+DVD
Durée :

Annoncé
depuis quelques mois, l’objet tant attendu est entre nos mains. Le premier
contact est déceptif ; le coffret à peine plus grand qu’un
boîtier normal est uniformément blanc toilé. Le contenu
propose un design à l’avenant, nulle préciosité,
ni fanfreluches esthétisantes, le livret est orné d’une
couverture en carton gris, à peine marqué de la mention “DEAD
CAN DANCE 1981-1998”, les trois CD et le DVD sont inclus entre les pages
du livre. Le livre en question se compose d’un riche historique sur le
groupe qui combine extraits d’entretiens avec le duo et avec Ivo Watts
Russell, d’une présentation titre par titre des disques, des textes
des chansons et de photographies de paysages, qui ornent chaque page. Au niveau
musical, on trouve des extraits des sessions radio enregistrées pour
John Peel, dont une de 1983 qui propose les premiers titres du groupe (Labour
of love
, Ocean, Orion et Treshold), des titres relativement
rares comme ceux inclus sur “LONELY IS AN EYESORE” (la fabuleuse compilation
du label 4AD en 1987) ou sur la version vinyl de “INTO THE LABYRINTH”
(Bird et Spirit), le titre offert lors de la tournée “SPIRITCHASER”
(Sambatiki), deux titres enregistrés pour une radio de Santa Monica
et vrai régal pour le cœur : deux inédits irradiants.
Le premier, Bylar enregistré en concert lors de la première
tournée américaine du groupe en 1996, un titre poignant qui renvoie
aux odes les plus déchirantes de Lisa Gerrard ; le second, The
lotus eaters
seul fragment exhumé des sessions d’enregistrement
de l’album avorté en 1998, terrassant. La fin provisoire de DEAD
CAN DANCE n’en est que plus injustifiable, ces derniers échos surpassant
insolemment le paresseux “SPIRITCHASER”, le pénible exercice
solo de Brendan Perry et l’éparpillement vocal de Lisa à
Hollywood & co. Souhaitons que ce coffret ne scelle pas définitivement
l’histoire musicale d’un groupe qui a su explorer des terres sauvages
qui aujourd’hui sont recouvertes de mouches mimétiques.

Catégories : Chroniques

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