Groupe : O Quam Tristis
Album : Les Chants Funestes
Date : 2009-01-22
Label : Palace Of Worms
Distributeur :
Format : CD
Durée :

Après un superbe troisième album « Méditations Ultimes » qui sut durablement charmer nos sens; des concerts en apesanteur nimbés des folles couleurs de vitraux et la primeur de quelques titres (Oriens, O Abies, Sancta Nox…) pour tirailler les sens impatients, voilà enfin ce nouvel album du quintette crypto-médiéviste hexagonal.

Si l’ensemble reste fidèle à l’alchimie secrète des sarabandes néo-médiévales du groupe, l’atmosphère se porte parfois vers les dalles de cryptes à danser où se posent chausses et pieds nus, brasier communiquant sous la plante leste de danseurs lancinants  (Anna Soror, O Caelo voire le final presque électro-pop De Ramis Cadunt Folla).

De sourdes basses rampantes cold sur un Planctus Samsonis, une invocation rituelle un peu théâtrale et expressionniste sur Vox Prophetica, ou encore la magie immaculée d’un Soror, Conjux, Gemma jalonnent un disque souvent plus audacieux que les premiers O Quam Tristis. Même s’il reste marqué du sceau d’une esthétique minimale où synthétiseurs et instruments acoustiques fusionnent en une matière singulière, O Quam Tristis n’hésite pas à laisser percer de douces lumières latines dans sa loge monacale. « Les Chants Funestes » n’en est que plus fatalement captateur.    

Catégories : Chroniques

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