Groupe : Happiness Project
Album : 9th Heaven
Date : 2012-10-17
Label : Boredom Product
Distributeur :
Format : CD
Durée :

Attisés et conquis avant l’été par un EP digital proposant des titres de l’album à venir revus par une bonne partie de la famille Boredom Product (Forestaste, Dekad…), nous ne savions toutefois pas encore si « 9th Heaven » allait réussir à conserver la candeur électronique du premier album tout en offrant de nouvelles perspectives.
Dès l’introduction de l’album (Desillusion), le ton est donné, que ce soit au niveau de la production et de l’écriture, le titre est un classique en puissance, une synth-pop élégante et subtile mâtinée d’échos aux lumineuses compositions de Martin Dupont, Depeche Mode ou John Foxx. Moins minimal que les jeunes pousses en vogue ces derniers mois, que ce soit Linea Aspera ou The Present Moment, le trio hexagonal offre une musique synthétique qui s’imprime avec fluidité et efficacité. Fragilité de « Blue Eyed Boy », mécanisme-machinisme electro-ludique de Poupée Mécanique (référence à Die Form?), la musique d’Happiness Project, au-delà de ses racines synthétiques, est gorgée d’émotions. Caresse mélancolique de la basse, voix qui se répondent et s’entremêlent savamment en particulier sur des moments plus calmes comme le superbe Train Of Life, parfois assombri par des accents coldwave qui ravissent comme sur l’ouverture du final Balloons And Zeppelin, un bel envol lyrique pour se quitter, l’album invite sans cesse à appuyer sur la touche « replay ».
Désormais signé sur un label, le temple de la synth-pop Boredom Product (Celluloide, Neutral Lies, Foretaste…), Happiness Project devrait quitter le statut de secret bien gardé et mérite de conquérir vos coeurs et vos oreilles.

Catégories : Chroniques

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